Faible rémunération de l’acte : quels impacts pour le kinésithérapeute ?

La pratique de la kinésithérapie d’aujourd’hui a pour spécificité le rythme effréné et la très faible rémunération des actes les plus fréquemment pratiqués au cabinet. Les 16,13 € d’un acte moyen avec un dégrèvement d’environ 50% de charges ne sont plus en adéquation avec leur niveau d’études et d’implication au quotidien dans le soin à la personne. La profession doit donc se réinventer au risque de voir ses professionnels souffrir rapidement de ce manque de considération.

Quelles perspectives pour la profession de masseur-kinésithérapeute ?

Il semble presque acquis que les futurs masseurs-kinésithérapeutes ne voudront plus pratiquer comme leurs aînés. Concilier vie personnelle et vie professionnelle tout en garantissant une acquisition de compétences tout au long de leur carrière sera indissociable pour ces futurs praticiens. Il est essentiel de trouver des solutions pour faire évoluer la profession à l’heure où plus de 60% des masseurs-kinésithérapeutes se sentent personnellement menacés par l’épuisement professionnel. En effet, le burn-out, qui se définit comme un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel, peut se traduire par un processus de dégradation de l’état de santé physique et mentale du professionnel.

Quels peuvent être les symptômes du burn-out ?

Les symptômes du burn-out sont divers et peuvent s’avérer graves ! Les troubles peuvent être émotionnels, comportementaux, motivationnels ou encore non spécifiques mais directement liés à une souffrance professionnelle.

1. Troubles émotionnels : anxiété, tensions musculaires diffuses, humeur maussade, irritabilité, hypersensibilité, troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration, des fonctions exécutives…

2. Troubles comportementaux ou interpersonnels : repli sur soi, isolement social, comportement agressif, parfois violent, diminution de l’empathie, ressentiment et hostilité à l’égard des collaborateurs ; comportements addictifs….

3. Troubles motivationnels ou liés à l’attitude : désengagement progressif, baisse de motivation et du moral, effritement des valeurs associées au travail ; doutes sur ses propres compétences….

4. Troubles physiques non spécifiques : asthénie, troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques (type lombalgies, cervicalgies, etc.), crampes, céphalées, vertiges, anorexie, troubles gastro-intestinaux…

Comment améliorer les conditions de travail du masseur-kinésithérapeute ?

Il est primordial de trouver un moyen de permettre aux masseurs-kinésithérapeutes d’exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles. Prendre le temps nécessaire avec chaque patient tout en minimisant le risque d’épuisement est indissociable pour leur bien être au travail. La télémédecine, la simplification administrative, la défense de l’exercice libéral et la possibilité de créer un équilibre entre cadre conventionné et non conventionné sont aujourd’hui des points essentiels pour envisager une juste rémunération de ces professionnels en garantissant une haute qualité de soins.

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